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Léonard de Vinci

Léonard de Vinci

1452 - 1519

Peintre Italien


  Biographie



 

Biographie Léonard de Vinci (1452-1519)

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À Florence, le travail de Léonard ne passe pas inaperçu. Laurent de Médicis apprend que Léonard a créé une lyre argentée en forme de tête de cheval. Impressionné par son travail, il envoie Léonard à Milan comme émissaire et pour qu'il travaille pour le mécène et duc de Milan, Ludovic Sforza. Le but de cette manœuvre est de rester en bonnes relations avec ce rival important. Il est très probablement accompagné par le musicien Atalante Migliorotti. Il écrit également une lettre à Sforza, lettre qui figure dans le codex Atlantico et décrivant les nombreuses et diverses choses merveilleuses qu’il pourrait faire dans le domaine de l’ingénierie ; il informe le seigneur qu’il peut aussi peindre. Ce texte est bien dans la tradition des ingénieurs qui l'ont précédé. Il reprend ainsi le même programme, les mêmes curiosités et les mêmes recherches : désormais, c'est bien en ingénieur que Léonard va vivre et travailler. Sforza l’emploie à des tâches diverses sous le titre mythique d’« Apelle florentin », réservé aux grands peintres. L’artiste est ainsi « ordonnateur de fêtes et spectacles aux décors somptueux » du palais et invente des machines de théâtre qui émerveillent le public. Il peint plusieurs portraits de la cour milanaise. Léonard de Vinci est porté sur la liste des ingénieurs des Sforza et lorsqu'on l'envoie à Pavie, il est qualifié d' « ingeniarius ducalis ». Mais des contacts avec les cercles éclairés de Milan lui montrent également toutes les lacunes de sa formation.

Il s’occupe également de l’étude pour le dôme de la cathédrale de Milan et d’une version en argile pour faire un moule pour le « Gran Cavallo » (« Il Cavallo », le cheval de Léonard), une imposante statue équestre en l’honneur de Francesco Sforza, le père et prédécesseur de Ludovic ; faite de soixante-dix tonnes de bronze, elle constitue une véritable prouesse technique pour l’époque. Cette statue reste pourtant inachevée pendant plusieurs années, Michel-Ange reconnaissant lui-même qu’il est incapable de la fondre. Lorsque Léonard finit la version en argile pour le moule et ses plans pour le processus de fonte, le bronze prévu pour la statue est utilisé à la création de canons pour défendre la ville de l’invasion de Charles VIII de France.

En 1490, il participe à une sorte de congrès d'architectes et d'ingénieurs, réunis pour l'achèvement du Dôme de Milan, et fait la connaissance d'un autre ingénieur dont la renommée est bien établie, Francesco di Giorgio Martini. Ce dernier l'emmène à Parme, avec Giovanni Antonio Amadeo et Luca Fancelli, où on lui a demandé une autre consultation pour la construction de la cathédrale.

C’est à cette époque que Léonard réfléchit à des projets techniques et militaires. Il améliore les horloges, le métier à tisser, les grues et de nombreux autres outils. Il étudie aussi l’urbanisme et propose des plans de cités idéales. Il s'intéresse à l'aménagement hydraulique et un document de 1498 le cite comme ingénieur et chargé de travaux sur les fleuves et les canaux. Bien que vivant à Milan entre 1493 et 1495, Léonard a noté dans ses documents d’imposition qu’il a, à sa charge, une femme appelée Caterina. À la mort de celle-ci, en 1495, la liste détaillée des dépenses relatives à ses funérailles laisse à penser que c’était sa mère plutôt qu’une servante.

Vers 1490, il crée une académie portant son nom où il enseigne pendant quelques années son savoir, tout en notant ses recherches dans de petits traités. La fresque La Cène (1494-1498) est peinte pour le couvent dominicain de Santa Maria delle Grazie. En 1496, Luca Pacioli arrive à Milan ; Léonard de Vinci se lie tout de suite d'amitié et réalise pour lui les planches gravées de la Divina proportione. Un peu plus tard, en 1498, il réalise le plafond du château des Sforza.

En 1499, lorsque les troupes de Louis XII de France prennent le Duché de Milan et destituent Ludovic Sforza – lequel s’enfuit en Allemagne chez son neveu Maximilien Ier du Saint-Empire – sa statue équestre en argile est détruite par les Français, qui l’utilisent comme cible d’entraînement. Louis XII revendique ses droits à la succession des Visconti. Louis XII envisage de découper le mur représentant La Cène pour l’emporter en France, comme l’imaginera également Napoléon Ier quelques siècles plus tard. Avec la chute de Sforza, Léonard entre au service du comte de Ligny, Louis de Luxembourg ; celui-ci lui demande de préparer un rapport sur l'état de la défense militaire de la Toscane. Le retour inopiné de Ludovic Sforza modifie ses projets et, avec son assistant Salai, il fuit Milan en février 1499 pour Mantoue puis Venise.

Artiste et ingénieur :

En mars 1499, Léonard de Vinci est employé comme architecte et ingénieur militaire par les Vénitiens, qui cherchent à protéger leur cité. Il élabore des méthodes pour défendre la ville d'une attaque navale des Turcs avec, notamment, l'invention d'un scaphandre à casque rudimentaire. Les Turcs n'attaquant pas, l'invention ne sera jamais utilisée et, fin avril, il est de retour à Florence. Il étudie les cours d'eau du Frioul et propose un relèvement du cours de l'Isonzo par des écluses, de façon à pouvoir inonder toute une région qui couvrait les approches de Venise.

En avril 1500, il revient à Venise pour deux mois, après avoir séjourné à Mantoue, en compagnie du moine mathématicien Luca Pacioli, où il fut fortement remarqué pour un portrait d’Isabelle d'Este. Une lettre du 14 avril 1501, par laquelle Fra Pietro da Nuvolaria répond à la duchesse de Mantoue, indique que « ses expériences mathématiques l’ont tellement détourné de la peinture qu’il ne peut plus supporter le pinceau. » Ainsi, Léonard de Vinci poursuivait bien des recherches plus larges. Il séjourne dans le couvent de la Santissima Annunziata en 1501 et reçoit la consécration pour l’esquisse préparatoire La Vierge, l'Enfant Jésus avec sainte Anne et saint Jean Baptiste, une œuvre qui provoque une telle admiration que « hommes et femmes, jeunes et vieux » viennent la voir « comme s’ils participaient à un grand festival ». Il fait un bref séjour à Rome à la villa d'Hadrien à Tivoli. Il travaille La Madone aux fuseaux pour Florimond Robertet, le secrétaire d’État de Louis XII de France.

En 1502, il est appelé par le prince César Borgia, duc de Valentinois et fils du pape Alexandre VI, avec le titre de « capitaine et ingénieur général ». Grâce au laissez-passer rédigé par César Borgia, il séjourne dans les Marches et la Romagne pour inspecter les territoires nouvellement conquis, les forteresses, les canaux, pour lever des plans ou dessiner les cartes des villes, remplissant ses carnets de ses multiples observations, cartes, croquis de travail et copies d'ouvrages consultés dans les bibliothèques des villes qu'il traverse. Il a pu dans ces circonstances rencontrer Nicolas Machiavel, « espion » de Florence au service de Borgia, les deux hommes travaillant au projet de détournement de l’Arno.

Le 18 octobre 1503, il retourne à Florence où il remplit les fonctions d'ingénieur de guerre (il dessine notamment des arquebuses, une bombarde chargée par la culasse, des engins de siège comme la catapulte, le mortier ou la baliste). Il y est aussi architecte et ingénieur hydraulicien. Il se réinscrit à la guilde de saint Luc et passe deux années à préparer et réaliser La bataille d'Anghiari (1503-1505), une fresque murale imposante de sept mètres sur dix-sept, avec Michel-Ange faisant La bataille de Cascina sur la paroi opposée. Les deux œuvres seront perdues, la peinture de Michel-Ange est connue à partir d'une copie d'Aristotole da Sangallo en 1542 et la peinture de Léonard est connue uniquement à partir de croquis préparatoires et de plusieurs copies de la section centrale, dont la plus connue est probablement celle de Pierre Paul Rubens. Un feu utilisé pour sécher plus rapidement la peinture ou la qualité du matériel semblent être à l'origine de l’altération de l'œuvre, laquelle a par la suite probablement été recouverte par une fresque de Giorgio Vasari.



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