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Cubisme - Mouvement artistique en peinture

Les différents mouvements artistiques en Peinture


CUBISME

Le cubisme est un mouvement artistique qui s'est développé principalement de 1907 à 1914 à l'initiative des peintres Georges Braque et Pablo Picasso, suivis par Jean Metzinger, Albert Gleizes, Robert Delaunay, Henri Le Fauconnier et Fernand Léger. La période la plus féconde du cubisme analytique se situe entre 1907 et 1912 . Elle est suivie par le cubisme synthétique de 1912 avec notamment les papiers collés de Georges Braque, interrompue pendant la Grande guerre de 1914 à 1917 et repris par Braque avec Juan Gris de 1917 à 1920 . Après la Première Guerre mondiale, avec le soutien apporté par Léonce Rosenberg, le cubisme redevient une question centrale pour les artistes, et continue en tant que tel jusqu'au milieu des années 1920 lorsque son statut d'avant-garde est rendu douteux par l'avènement de l'abstraction géométrique et du surréalisme. Picasso, Braque, Gris, Léger, Gleizes et Metzinger, tout en développant d'autres styles, retournent périodiquement au cubisme, même bien après 1925, Braque se faisant vérificateur de sa propre œuvre en approfondissant ses recherches.

L'origine du mot :

Le terme cubisme provient d'une réflexion d'Henri Matisse qui qualifia de cubiste le tableau de Georges Braque Maisons à l'Estaque(1907-1908), idée relayée ensuite par le critique d'art Louis Vauxcelles, qui, pour décrire ces maisons géométriques, parla de « petits cubes ». Auparavant, dans un contexte similaire, le critique Louis Chassevent, dans son article de 1906 sur Les Artistes indépendants, définit alors Jean Metzinger comme "un mosaïste comme Signac, mais il est plus précis dans sa découpe des cubes de couleurs, qui semblent avoir été fabriqués par une machine".

L'usage général du terme « cubisme » date de 1911, principalement en référence à Metzinger, Gleizes, Delaunay et Léger. En 1911, le poète et critique Guillaume Apollinaire a accepté le terme au nom d'un groupe d'artistes invités à exposer aux Indépendants de Bruxelles. Du "Cubisme" écrit par Albert Gleizes et Jean Metzinger est publié en 1912 (Eugène Figuière Éditeurs) dans un effort pour dissiper la confusion qui fait rage autour du mot, et comme un moyen de défense majeur du cubisme (qui avait causé un scandale public à la suite du Salon des Indépendants de 1911 et le Salon d'Automne de 1912). Clarifiant leurs objectifs en tant qu'artistes, ce travail a été le premier traité théorique sur le cubisme et il reste encore le plus clair et plus intelligible. Le résultat, non seulement une collaboration entre ses deux auteurs, reflète des discussions du cercle d'artistes qui se sont réunis à Puteaux et Courbevoie. Il reflète les attitudes des « artistes de Passy », qui comprenait Picabia et les frères Duchamp, à qui certains de ces passages ont été lus avant publication. Le concept développé dans Du "Cubisme" d'observer un sujet à partir de différents points dans l'espace en même temps, c'est-à-dire, l'acte de se déplacer autour d'un objet pour le saisir à partir de plusieurs angles successifs fusionnés en une seule image (des points de vue multiples ou la perspective mobile), est maintenant un phénomène généralement reconnu pour décrire le cubisme.

Le manifeste Du "Cubisme" par Metzinger et Gleizes a été suivi en 1913 par Les Peintres cubistes, une collection de réflexions et de commentaires de Guillaume Apollinaire. Apollinaire avait été étroitement associé à Picasso depuis 1905, et à Braque depuis 1907, mais a donné autant d'attention à des artistes tels que Metzinger, Gleizes, Delaunay, Picabia et Duchamp.

Le concept :

Le cubisme prend sa source dans une lettre de Cézanne à Émile Bernard, du 15 avril 1904, de laquelle sera tirée une phrase souvent répétée pour justifier les théories cubistes : « Traitez la nature par le cylindre, la sphère, le cône, le tout mis en perspective, soit que chaque côté d'un objet, d'un plan, se dirige vers un point central. » Cependant la suite de cette phrase est souvent occultée : « Les lignes parallèles à l'horizon donnent l'étendue, soit une section de la nature ou, si vous aimez mieux, du spectacle que le Pater Omnipotens Aeterne Deus étale devant nos yeux. Les lignes perpendiculaires à cet horizon donnent la profondeur. Or, la nature, pour nous hommes, est plus en profondeur qu'en surface, d'où la nécessité d'introduire dans nos vibrations de lumière, représentées par les rouges et les jaunes, une somme suffisante de bleutés, pour faire sentir l'air ». Le cubisme est sans doute le mouvement le plus décisif de l’histoire de l’art contemporain. Héritant des recherches de Cézanne sur la création d’un espace pictural qui ne soit plus une simple imitation du réel, et des arts primitifs qui remettent en cause la tradition occidentale, le Cubisme bouleverse la notion de représentation dans l’art. Comme le dit John Golding, historien de l’art et spécialiste de ce mouvement, « le cubisme est un langage pictural absolument original, une façon d’aborder le monde totalement neuve, et une théorie esthétique conceptualisée. On comprend qu’il ait pu imprimer une nouvelle direction à toute la peinture moderne ».

Le cubisme se rattache sans aucun doute à Cézanne puisque c'est en étudiant méthodiquement dès 1906 les lignes de contour de Paul Cézanne, que Braque a abouti progressivement à des compositions qui utilisent de légères interruptions dans les lignes, comme dans Nature morte au pichet que William Rubin date de 1906-1907 Maisons à l'Estaque (1907), Musée d'art moderne de Lille. Le tableau est refusé au Salon d'automne de 1908, et Henri Matisse qui fait partie du jury, qualifie de cubistes les Maisons de l'Estaque tout en refusant ces sites et schémas géométriques. Dans Témoignage contre Gertrude Stein, de Eugène Jolas paru en février 1935 à La Haye, p. 6 Henri Matisse déclare : « Dans mon souvenir c'est Braque qui a fait la première peinture cubiste. Il avait rapporté du Sud, un paysage méditerranéen qui représente un village côtier en vue plongeante. Pour donner plus d'importance aux toits, qui étaient peu nombreux, […] de manière à les rendre lisibles dans le paysage […] il avait continué les signes qui représentent les toits par des lignes qui entraient dans le ciel et les avaient peintes dans le ciel. C'est vraiment la première peinture qui constitue l'origine du Cubisme et nous la considérions comme quelque chose de radicalement nouveau pour laquelle nous avions de nombreuses discussions. Au même moment dans l'atelier de Braque, rue d'Orsel, il y avait une grande toile qui avait été commencé dans le même esprit et qui représente une femme assise ».

C'est donc vraisemblablement sur un malentendu qu'à partir de 1907 les Demoiselles d'Avignon ou Bordel d'Avignon est considéré comme le premier tableau cubiste. Picasso ayant eu un plus grand sens des relations publiques que Georges Braque, il finira vers la fin des années 1950 par s'attribuer l'intégralité de la paternité du cubisme. Et la critique suivra car Picasso est une mine d'or à exploiter.

Mais, de 1910 à 1912, Braque et Picasso vont former un couple de chercheurs que Braque désignera sous le nom de cordée Braque-Picasso. Les deux peintres appliquent leurs découvertes simultanément, non seulement aux paysages, mais aussi aux natures mortes et à la figure humaine. Certains de leurs tableaux ne sont volontairement pas signés pour que l'on ne puisse les attribuer ni à l'un ni à l'autre.

À partir de 1910, avec ce que l'on nommera le « cubisme analytique », ces deux peintres vont affirmer une rupture avec la vision classique déjà entamée depuis quatre ans. Ils abandonnent l'unicité de point de vue du motif pour en introduire de multiples sous des angles divers, juxtaposés ou enchevêtrés dans une même œuvre. Ils s'affranchissent de la perspective pour donner une importance prépondérante aux plans dans l'éclatement des volumes.

Histoire du cubisme :

L'Histoire du cubisme est divisée en quatre grandes périodes :

   - Le Précubisme, ou phase Cézannienne (1906-1910)

La démarche du précubisme s'attache à la représentation en volume de l'objet, à la manière de Cézanne ; la perspective traditionnelle est souvent inversée, avec des lignes brisées. La phase cézannienne concerne essentiellement des peintres comme Georges Braque avec les Maisons à l'Estaque, 1907-1908, huile sur toile 32 cm × 40 cm, déclaré premier tableau cubiste par Henri Matisse lors de sa présentation au Salon d'Automne 1908 où il sera refusé, mais aussi Pablo Picasso, Jean Metzinger, Albert Gleizes, Fernand Léger, Robert Delaunay, et Henri Le Fauconnier.

   - Le Cubisme analytique (1910-1912)

Lors de cette deuxième phase, l'objet est construit selon l'inversion de la perspective et toutes ses facettes sont représentées en fragments. Cette période de recherche se caractérise par un chromatisme très peu saturé (gris, brun, vert, bleu terne). En revanche, la lumière occupe une place très importante et elle se répartit de manière différente sur chaque fragment.
Le cubisme analytique concerne essentiellement Georges Braque avec Broc et violon, 1909-1910, huile sur toile, 117 × 75 cm Kunstmuseum (Bâle), Violon et palette 92 × 43 cm et Piano et Mandore 92 × 43 cm, Musée Solomon R. Guggenheim, et Pablo Picasso avec Le joueur de guitare 1910. Les deux peintres forment un duo et se lancent dans une recherche que Braque qualifiera de cordée, la cordée Braque-Picasso. Leurs toiles tendent à la stylisation abstraite. Le Groupe de Puteaux (également connu sous l’appellation Section d’Or) mènent alors des recherches parallèles.

   - Le Cubisme synthétique (1912-1914)

Cette période est caractérisée par le retour de la couleur et par l'utilisation de la technique des papiers, compositions picturales formées de plusieurs matières Le premier papier collé est une œuvre de Georges Braque : Compotier et verre, 1912, 60,8 × 45,7 cm. C'est le prototype d'une invention qui apparait comme telle dans le contrat signé avec Kahnweiler le 30 novembre 1912. Braque lui accorde l'exclusivité de cette production décrite comme des « dessins avec papier bois marbre ou tout autre accessoires » Le peintre sélectionne les facettes les plus pertinentes de l'objet déconstruit (contrairement à la deuxième phase, où il n'y a pas de sélection). Des éléments de la réalité sont réintroduits, notamment par le collage de papiers ou donnant des indications de matière à l'objet représenté. L'utilisation de matériaux imitant le faux bois, le marbre, l'introdution d' éléments de mercerie fait de ces tableaux des compositions que Picasso adopte à son tour dès l'année suivante : Guitare et bouteille de Bass, 1913. Braque va approfondir cette technique avec notamment, Juan Gris et Henri Laurens lorsque la cordée Braque-Picasso prendra fin.

   - Le Cubisme orphique (1914-1921)

Le nom est donné par Guillaume Apollinaire à propos des deux principaux représentants de cette forme de peinture qu'il est le seul à rattacher au cubisme Robert Delaunay et sa femme Sonia Delaunay. Alors que Robert et Sonia avaient créé le Salon des réalités nouvelles à la galerie Charpentier en 1939 dans le but de marquer Sonia Delaunay « la fin du rackett (sic) » des surréalistes. La couleur se détache de toute forme et permet la création, dans leurs œuvres, de cercles concentriques colorés, donnant rythme et vitesse au tableau. Mais ce terme n'a aucun rapport avec le cubisme. C'est une des multiples inventions d'Apollinaire dont Michel Laclotte considère que le poète ne savait pas très bien de quoi il parlait en inventant ce mot qui ne correspond à aucun courant.


Exemple de peinture cubiste :

La ville n°2 (1910)
du peintre Robert Delaunay


Exemple de peinture cubiste - La ville n°2 - Robert Delaunay




 

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