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Diego Vélasquez

Diego Vélasquez

1599 - 1660

Peintre Espagnol


  Biographie



 

Biographie Diego Vélasquez (1599-1660)

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Second voyage en Italie :

   - Acheteur d'art et peintre :

« En suivant son projet de former une galerie de peinture, Vélasquez proposa de se rendre en Italie pour acquérir des tableaux et des statues de premier ordre qui donneraient un nouveau prestige aux collections royales, et il devait engager Pietro da Cortona pour peindre des fresques sur divers plafonds des salles fraîchement réformées de l’Alcazar Royal de Madrid. Le séjour allait durer de janvier 1649 à 1651. En réalité, le peintre aurait dû être de retour à Madrid en juin 1650. Mais malgré les injonctions du roi transmises par son ambassadeur, le duc del Infantado, Vélasquez prolongea son séjour un an encore. »

Accompagné de son assistant et esclave Juan de Pareja, Vélasquez embarqua sur un navire à Malaga en 1649. Juan de Pareja, était simple esclave et valet de Vélasquez. Il était maure, « de génération métisse et de couleur étrange » selon Palomino. On ne connaît pas la date à laquelle il entra au service du maître sévillan. Mais dès 1642, Vélasquez lui avait donné le pouvoir de signer en son nom en tant que témoin. Puis en 1653, il signa au nom de Vélasquez, un testament en faveur de Francisca Velázquez, la fille du peintre. D’après Palomino, Pareja aidait Vélasquez dans ses tâches répétitives, telles que le broyage des couleurs et la préparation des toiles, sans que le peintre ne lui permît de s’occuper jamais de ce qui touchait à la dignité de son art : le dessin ou la peinture. Il suivit son maître en Italie où Vélasquez fit son portrait et l'affranchit à Rome le 23 novembre 1650 avec l'obligation de travailler pour lui quatre années du plus.

« Vélasquez accosta à Gênes, où il se sépara de l'ambassade pour retourner dans les cités qui l'avaient captivé lors de son premier voyage : Milan, Padoue Modène, Venise, Rome Naples ». À Venise, où il fut reçu comme un personnage considérable, Vélasquez fut très entouré. Le théoricien d'art Marco Boschini lui demanda de donner son avis sur les peintres italiens. Vélasquez fit l'éloge de Tintoret, mais émit des réserves sur Raphaël. Ses principales acquisitions portèrent sur des œuvres de Tintoret, Titien, et Véronèse. Mais il ne put convaincre Pietro da Cortona de se charger des fresques de l’Alcazar, et engagea à sa place Angelo Michele Colonna et Agostino Mitelli, experts en trompe-l’œil.

Son étape principale fut ensuite Rome. « À Rome, il acquit des statues et des moulages pour les envoyer aux fondeurs ». Il exécuta dans cette ville des tableaux importants dont celui de son serviteur Pareja qui lui valut un triomphe public et qui fut exposé au Panthéon le 19 mars 1650. Nommé membre de l'académie de Saint-Luc il peignit ensuite le pape Innocent X.

Pendant son séjour, Vélasquez se rendit aussi à Naples où il rencontra de nouveau Ribera qui lui avança des fonds avant qu’il ne retournât à la « Ville Éternelle ».

   - Portrait d'Innocent X :

L'appartenance de Vélasquez à l'académie de Saint-Luc et à la congrégation des Virtuoses lui donna le droit d'exposer sur le portique du Panthéon le 13 février. C'est là qu'il exposa d'abord le portrait de Juan Pareja (Metropolitan Museum of Art), puis celui du pape. Cependant, l'historien d'art Victor Stoichita estime Palomino inversa la chronologie pour accentuer le mythe :

« Une fois qu’il fut déterminé à peindre le souverain pontife, il voulut s’entraîner en peignant une tête naturelle ; il fit celle de Juan de Pareja, son esclave et peintre spirituel, de façon si brillante et avec tant de vivacité que lorsqu’il envoya le portrait avec le dit Pareja recevoir les critiques de certains de ses amis, ils restèrent à regarder le portrait peint, et l’original, avec admiration et stupéfaction, sans savoir avec qui ils devaient parler, et qui devait répondre […] racontait Andrès Esmit… Le jour de la saint Joseph, on décora le cloître de la Rotonde [Le panthéon d’Agrippe] (où est enterré Raphaël Urbino) avec d’éminentes peintures antiques et modernes. On installa ce portrait sous des applaudissements universels, dans ce lieu, de la part de tous les autres peintres des différentes nations, tout le reste paraissait être de la peinture, mais celui-ci semblait réel. Voilà en quelles circonstances Vélasquez fut reçut par l’académie romaine, l’année 1650. »

Stoichita note que la légende forgée au fil des années autour de ce portrait est à l’origine de ce texte a plusieurs niveaux de lecture : l’opposition portrait-étude préparatoire, l’antagonisme esclave-pape, le lieu presque sacré (la tombe de Raphaël) contrastant avec des applaudissements universels, et pour finir, le rapport entre les peintures anciennes et les modernes. En réalité, on sait qu’entre le portrait de l’esclave, et celui du Pape, plusieurs mois s’écoulèrent, puisque d'une part Vélasquez ne peignit pas Innocent X avant août 1650, et que d’autre part, son admission à l’académie avait déjà eu lieu lors de l’exposition.

Le portrait le plus important que peignit Vélasquez à Rome est considéré par la majorité des historiens d'art comme étant celui d’Innocent X. Le spécialiste viennois de l’iconographie Ernst Gombrich pense que Vélasquez dut considérer cette toile comme un grand défi ; en comparaison avec les portraits de papes peints par ses prédécesseurs le Titien et Raphaël, il était conscient qu’il serait comparé avec ces grands maîtres. Vélasquez fit d’Innocent X un grand portrait, interprétant l’expression du pape et la qualité de ses vêtements. Il était d'autant plus conscient de la difficulté que le pape offrait un visage ingrat et intimidant. C'est la raison pour laquelle il décida de faire d'abord le portrait de son serviteur Juan Pareja « pour se faire la main », car il n'avait pas peint depuis un certain temps.

Le succès rencontré par son travail sur le portrait du pape déchaîna l'envie des autres membres de la curie papale. Tout l'entourage du souverain pontife souhaita alors être portraituré à son tour. Vélasquez peignit plusieurs personnages parmi lesquels le cardinal Astalli-Pamphilj. Il exécuta aussi le portrait de Flaminia Trionfi, la femme d'un peintre et ami. Mais à l'exception des portraits du pape et du cardinal, toutes les œuvres ont été perdues. Palomino dit qu’il réalisa ceux de sept personnes qu’il cita, de deux qu'il ne nomma pas, et que d’autres toiles restèrent inachevés. Cela représentait un volume d’activité surprenant pour Vélasquez qui était un peintre de production peu abondante.


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