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Francisco de Goya
1746 - 1828
Peintre Espagnol
  Biographie
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Biographie Francisco de Goya (1746-1828)
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Dans l'antichambre et la chambre princières sont conservés La Novillada (« jeunes taureaux »), pour lequel une grande partie de la critique a voulu voir un autoportrait
de Goya dans le jeune torero qui regarde le spectateur, La Foire de Madrid, une illustration d'un paysage du El rastro por la mañana (« le marché au matin »), un autre
sainete de Ramón de la Cruz, El juego de la pelota a pala (es) (« le jeu de la balle à raquette ») et Le Marchand de vaisselle), où il montre sa maîtrise du langage du
carton pour tapisserie : composition variée mais interrelationnée, plusieurs lignes de force et différents centres d'intérêt, réunion de personnages de différentes
sphères sociales, qualités tactiles dans la nature morte de la faïence valencienne du première terme, dynamisme du carrosse, estompement du portrait de la dame de
l'intérieur du carrosse, et enfin une exploitation totale de tous les moyens que ce genre de peinture peut offrir.
   - Troisième série :
Après une période (1780-1786) lors de laquelle Goya commence d'autres travaux, tels que des portraits de mode de la haute société madrilène et les commandes d'un tableau
pour la basilique de Saint François le Grand de Madrid et d'une des coupoles de la basilique du Pilar, il reprend son travail comme officier de la Fabrique royale de
tapisserie en 1789 avec une série consacrée à l'ornementation de la salle à manger du Palais du Pardo.
Le programme décoratif commence avec un groupe de quatre tableaux allégoriques à chacune des saisons — dont La nevada (« La chute de neige »), aussi appelée El invierno
(« L'hiver »), avec son paysage de tons grisâtres, le vérisme et le dynamisme de la scène — et continue avec d'autres scènes à portée sociale, telles que Los pobres en
la fuente (es) (« Les pauvres à la fontaine ») et Le Maçon blessé.
En plus des travaux consacrés à la décoration sus-cités, il a réalisé plusieurs esquisses de préparation aux toiles qui allaient décorer la chambre des infantes, dans le
même palais. Parmi elles, un chef d'œuvre : La Prairie de Saint-Isidore qui, comme c'est habituel chez Goya, est plus audace dans les esquisses et plus « moderne »
(pour son utilisation d'un coup de pinceau énergique, rapide et lâche) que dans les toiles achevées. Du fait de la mort inattendue du roi Charles III en 1788, ce projet
est interrompu tandis qu'une autre esquisse donnera lieu à l'un de ses cartons les plus connus : La Poule aveugle.
La Prairie de Saint-Isidore (1788)
   - Quatrième série :
Prévue pour le bureau du nouveau roi Charles IV à l'Escurial, Goya commence la réalisation d'une autre série de cartons entre 1788 et 1792, dont les thèmes acquièrent
des nuances satyriques, bien qu'elles continuent de rendre compte des aspects allègres de la société espagnole de son temps. C'est ainsi qu'apparaissent de nouveaux jeux
de plein air, tels que Los zancos (« les échasses »), protagonisés par des jeunes hommes, Las gigantillas (« les petits géants »), protagonisés par les enfants
et El pelele (« le pantin »), protagonisé par les femmes qui jouissent d'une revanche sur la position sociale de l'homme en lançant en l'air un pantin grotesque au
moyen d'un drap.
Avec cette série, des commentaires critiques envers la société de son temps commencent à apparaître et se développeront plus tard, en particulier dans son œuvre
graphique, dont l'exemple le premier exemple sera la série des Caprichos. Dans ces cartons apparaissent déjà des visages qui annoncent les caricatures de son œuvre
postérieure, comme on peut l'observer dans le visage aux traits de singe du fiancé de Le Mariage (1792).
Los Zancos (1791-1792)
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