|
|
Claude Monet
1840 - 1926
Peintre Français
  Biographie
|
 
|
Biographie Claude Monet (1840-1926)
Page 2
En 1868, une de ses deux toiles présentées est acceptée au salon. Il se fait souvent prêter de l’argent par ses amis, au premier rang desquels Bazille, mais ses
tableaux sont souvent saisis au point qu’il fait une tentative de suicide au printemps 1868. Cette même année, M. Gaudibert, un armateur du Havre, lui commande le
portrait de sa femme. La famille de Monet refusant d'héberger Camille, celle-ci doit rester avec son fils à Fécamp. En 1869, il va à Bougival en compagnie de Renoir et
y peint notamment le Bain à la Grenouillère. Cette année-là et la suivante, toutes ses toiles sont refusées par le salon sous l'impulsion de Gérôme. En dépit de sa
pauvreté persistante, le 28 juin 1870 il épouse Camille.
Londres et les Pays-Bas :
L'entrée en guerre de la France en juillet 1870 ne soulève aucun sentiment nationaliste chez Monet, pas plus que l'établissement du gouvernement de Défense national.
Frédéric Bazille qui a souvent aidé Monet, trouve la mort sur le champ de bataille le 18 novembre 1870. À la fin de l'année, Claude ne voulant pas servir militairement
décide de partir Angleterre à Londres. Il y fait la rencontre du marchant d'art Paul Durand-Ruel qui sera déterminent pour sa carrière. Il admire les œuvres des peintres
britanniques Turner et John Constable et avait été impressionné par la manière du premier de traiter la lumière, notamment dans les œuvres présentant le brouillard de la
Tamise. Il avait rencontré à cette occasion le peintre américain James Abbott McNeill Whistler, également influencé par Turner, avec lequel il s’était lié d’amitié. Son
père décède le 17 janvier 1871. Fin mai 1871, il décide de se rendre aux Pays-Bas, à Zaandam, avant de retourner à Paris.
Argenteuil :
En décembre 1871, Monet et sa famille emménagent dans une maison avec jardin à Argenteuil, près de la Seine15. L'héritage de son père et la dote de sa femme permettent
d'améliorer les conditions matérielles. Il enregistre également des achats importants de Durand-Ruel. C'est également à cette époque-là qu'il fait l'acquisition de son
bateau-atelier qui lui permet d'accéder à de nouveaux points de vue. En décembre 1873, Durand-Ruel victime d'ennuis financier doit réduire puis suspendre ses achats.
Le 15 avril 1874, l'exposition de la société anonyme coopératives d'artiste ouvre ses portes en réaction au salon dans les ateliers de Nadar. Elle présente les œuvres
des différents artistes qui se qualifieront plus tard d'impressionnistes. Y est notamment présenté un paysage du port du Havre : Impression soleil levant.
La manifestation n’avait pas eu le grand succès attendu par les peintres et un grand nombre de comptes-rendus avaient été assez hostiles. Le terme d'impressionniste est
utilisé pour la première fois dans une critique de Louis Leroy du Charivari du 10 mai sur l'exposition.
En 1874, Édouard Manet vient peindre avec Monet à Argenteuil. En avril 1876, a lieu la deuxième exposition de la société anonyme coopérative dans les locaux de
Durand-Ruel. À la fin de l'été de la même année, il commence à travailler au château de Rottembourg de Montgeron à des toiles de grands formats pour le décorer. La
demeure appartient à Ernest Hoschedé et à sa femme Alice, née Raingo, une riche famille aux origines belges, qui y vivent avec leurs cinq enfants. En 1877, il peint une
série de peintures à la gare Saint-Lazarre. Lors de leur troisième exposition en 1877, les peintres impressionnistes reprirent à leur compte le terme d’impressionnisme
jugé approprié pour identifier leur style.
Retour à Paris puis Vétheuil :
Début 1878, Monet devant réduire son train de vie, il quitte Argenteuil pour s'installer provisoirement à Paris. Il réussit à payer in-extremis ses créanciers afin de
ne pas avoir ses toiles saisies. Là, en mars 1878, Camille met au monde un second fils : Michel. Il y peint l'île de la Grande-Jatte ainsi que La Rue Montorgueil.
En août 1878, lui, sa famille et celle Hoschedé, emménage dans une petite maison à Vétheuil. L'ancien mécène a fait faillite du fait de ses spéculations sur les œuvres
d'arts. Camille tombée malade au milieu de l'année 1877, ne parvient pas à se rétablir dans ces conditions proches de l'insalubrité. En octobre 1878, il déménage dans le
village vers une maison plus confortable. C'est une période difficile pour Monet. Camille décède le 5 septembre 1879 après de longues souffrances ; il la peint sur son
lit de mort.
Début 1880, Monet peint les Débâcles et les Glaçons. Ernest Hoschédé étant souvent parti, Claude vit seul avec Alice et ses enfants. Ce mode de vie est montré du
doigt par la société de l'époque. Cette même année, il retourne au Salon, où une des deux toiles présentées est acceptée : il s'agit d'un Lavacourt. Elle y est exposée à
6 m du sol. Georges Charpentier lui permet cependant d'exposer 18 de ses tableaux.
"Monet peignant dans son atelier" de Manet en 1874
|
 
|
|
|
|