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Rembrandt
1606 - 1669
Peintre Hollandais
  Biographie
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Biographie Rembrandt (1606-1669)
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Elèves :
Rembrandt a eu plusieurs élèves qui ont connu le succès :
   - Isaac de Jouderville (1612-1646)
   - Ferdinand Bol (1616-1680)
   - Gérard Dou (1613-1675)
   - Willem Drost (1630-1680)
   - Govaert Flinck (1615-1660)
   - Carel Fabritius (1622-1654, considéré comme le plus doué)
   - Samuel van Hoogstraten (1627-1678)
   - Nicolas Maes (1643-1693)
   - Gerbrand van den Eeckhout (1621-1674)
Beaucoup d'œuvres habituellement attribuées à Rembrandt ont une paternité aujourd'hui contestée par les experts, notamment celles du Rembrandt Research Project, une
coopération de six professeurs universitaires néerlandais.
Périodes :
  - Pendant la période de Leyde (1625-1631), l'influence de Lastman est la plus marquante. Les peintures sont de taille modeste mais très détaillées
(costumes, bijoux). Les thèmes traités sont essentiellement religieux et allégoriques.
  - À son arrivée à Amsterdam (1634-1636), Rembrandt utilise de larges toiles, des tons puissants et peint des scènes plus spectaculaires, ainsi que de nombreux
portraits.
  - Vers la fin des années 1630, il réalise beaucoup de paysages, aussi bien que des gravures inspirées par les thèmes de la nature, qui est vue souvent de façon
agressive (arbres arrachés par les tempêtes, nuées menaçantes…).
  - À partir de 1640, son travail gagne en sobriété et reflète les tragédies familiales qu'il traverse. L'exubérance est remplacée par une intériorisation des
sentiments qui le tourmentent. Les scènes bibliques sont plutôt inspirées du Nouveau Testament que de l'Ancien Testament, ce qui était le cas dans ses œuvres
précédentes. La taille des toiles diminue également, à l'exception notable de la Ronde de nuit. Les forces sombres de la nature laissent place à de paisibles scènes
hollandaises rurales.
  - Dans les années 1650, le style de Rembrandt change à nouveau. Il se remet à peindre de grandes toiles et utilise des couleurs plus riches, les coups de pinceaux
regagnent en force. On imagine qu'il prend de la distance par rapport à son œuvre précédente et qu'il s'éloigne aussi de la mode du moment, qui favorise le détail et la
finesse de réalisation. Il continue à s'inspirer de thèmes bibliques, mais dans un style plus intimiste, préférant les personnages solitaires aux scènes de groupe.
  - À la fin de sa vie, il réalise de nombreux autoportraits, sur lesquels on voit son visage empreint de souffrance et marqué par les épreuves qu'il a traversées.
Rembrandt et le dessin :
Près de 300 feuilles sont attribuées actuellement au peintre (contre plus de 1300 dans les années 1950).
Il s'agit essentiellement d'exercices de style, la plupart n'ayant pas de rapport direct avec un tableau existant.
Les plus riches collections sont conservées à Londres, Amsterdam, Berlin et au Musée du Louvre.
Le peintre a utilisé de nombreuses techniques dont la sanguine, l'encre, la pierre noire. Les thèmes en sont divers mais différents de ceux de ses tableaux : peu de
portraits et beaucoup de paysages.
Rembrandt et l'eau-forte :
Le peintre reste l'un des grands aquafortiste du XVIIe siècle et a laissé près de 290 planches qui pour la plupart ne correspondent pas aux originaux car Rembrandt
aimait les retravailler. Il a probablement appris la technique auprès de Jan Lievens qui probablement partageait son atelier à Leyde.
Ses premières eaux-fortes datent de 1626 :Repos en Égypte et La circoncision. Rembrandt n'a pas coutume de signer et dater les eaux-fortes. Une seule échappe à cette
règle : Jeune homme au buste : autoportrait. Il s'est spécialisé dans la technique de l'eau-forte, utilisant une plaque de cuivre recouverte d'un vernis, ce qui permet
de travailler sur cette dernière avec le même geste que le dessinateur. De l'acide attaquait ensuite les zones découvertes par le vernis (la morsure), formant un relief
en creux qui pouvait retenir l'encre. Rembrandt utilisait plusieurs techniques complémentaires : la double morsure où il reprenait la plaque en la recouvrant une
deuxième fois d'un vernis transparent, l'emploi complémentaire d'un burin pour accentuer certains traits, ou d'un «mordant » directement sur la plaque afin d'obtenir
des effets de brume. Il a laissé également des irrégularités d'encrage permettant la constitution de voiles plus ou moins opaques.
L'année 1630 est extrêmement prolifique : Rembrandt faisant la moue, Rembrandt à la bouche ouverte (B 13), Rembrandt au bonnet fourré et habit blanc, Présentation au
temple, avec l'ange, Jésus-christ au milieu des docteurs de la loi, Gueux et gueuse, Gueux assis sur une motte de terre ; ressemblant à Rembrandt, Tête d'homme chauve,
Tête d'homme chauve, tourné à droite, Tête d'homme de face, Vieillard à grande barbe, Tête de face riante : autoportrait, Tête d'homme au bonnet coupé ; Rembrandt aux
yeux hagards, Homme à moustaches relevées et assis. Ce sont de petits formats.
Entre 1650 et 1655, Rembrandt a fait quelques rares planches directement en taille-douce.
Expertises :
La distinction entre l'œuvre originale du peintre et celle faite par son atelier est difficile et les attributions ont été variables dans le temps, Rembrandt n'hésitait pas en
effet à signer de son nom des tableaux qui étaient l'œuvre de collaborateurs parfois éloignés, le peintre entretenant sciemment cette confusion même pour des autoportraits. De
plus, certaines de ses œuvres qui lui furent attribuées étaient réalisées par des ses élèves ou des imitateurs qui prenaient parfois la liberté de signer du nom de Rembrandt.
En 1836 est publié le premier recensement de son œuvre peinte, fait par John Smith, qui compte près de 600 tableaux. Près de 400 peintures supplémentaires lui sont
attribuées par la suite. Un inventaire de 1915 ramène ce nombre à 740 et Abraham Bredius à 600 dans un catalogue publié en 1935.
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